Le 19 janvier 2010, nous arrivons dans la capitale du Chili, Santiago. Dix millions d’habitants … et nous ! Mais, dans les dix millions, il y a, entre autres et par ordre d’apparition : Andrea, Macarena, Catalina, Maria …
Invités par Alejandro à Santiago dans la maison de son ex-femme – difficile de refuser le concept ! – nous y débarquons au bout de deux heures de perdition dans Santiago (une expérience en soi, due à une carte de m. et toujours pas de GPS) sans que grand monde soit au courant, domestiques à part, mais le flottement ne dure pas longtemps et, quelques minutes après notre arrivée, nous nous retrouvons invités à dormir sur place ! Et quand « sur place » c’est une jolie maison dans le quartier tranquille et privilégié de Santiago, remplie de personnes aussi accueillantes les unes que les autres, on ne sait pas dire non, surtout quand c’est Andrea – une des cousines présentes sur place – qui vous pose la question …
Tant et si bien qu’il m’est difficile de faire sortir notre petit monde de la maison pendant les trois journées que nous passons sur place, l’alibi officiel avancé par quatre vingt pour cent des baluchons étant la vague de chaleur qui liquéfie la capitale chilienne – laquelle vague de chaleur existe bel et bien (« ola de calor » qu’ils disent, ici … mignon, non ?), mais elle liquéfie surtout la volonté et la motivation familiale à arpenter la ville.
Et pourquoi trois journées, hein, lecteur attentif ?
Parce que notre tampicar est au garage. Mauvaises langues, abstenez-vous : ce coup-ci c’est du préventif ! Sur les conseils d’Alejandro, nous faisons fabriquer sur mesure une magnifique plaque de protection du carter en acier galvanisé, chez son garagiste attitré, préparateur de 4×4 …

Lorsque nous repartons de Santiago, capitale plus sympathique que ce qu’on nous en avait dit mais qui ne nous a tout de même pas ébloui par sa beauté, nous avons un tampicar renforcé, des amis pleins les poches et le sourire aux lèvres : qui dit mieux ?
Donc, un immense merci à Andrea, au coeur immense et qui nous aura fait découvrir au pied levé Santiago, accompagné lors de nos pérégrinations diverses et – malgré son propre emploi du temps – trouvé des occupations pour les filles presque à temps plein (vernissage des ongles de leurs microscopiques doigts de pieds inclus), tout en mettant un point d’honneur et malgré un anglais parfait à nous parler en castillan pour nous faire progresser (quoi, on a besoin de progresser ???) … et à Macarena, fille d’Alejandro, dynamique entrepreneuse, sportive et aficionado de Land Rover – eh oui ! – qui nous aura fait découvrir les environs de Santiago et qui m’a bien aidé lors de la prise de contact avec le garagiste, et enfin Catalina. Merci à toutes !
Conclusion linguistique, après ces quelques semaines d’étude, j’ai enfin trouvé la recette pour parler le chilien. C’est très simple : vous prenez du castillan (ou de l’espagnol, si vous préférez), vous multipliez le débit par 50 (sauf si c’est Andrea qui parle, dans ce cas utilisez un coefficient multiplicateur de 55), vous enlevez les espaces entre les mots ainsi que les dernières lettres de chaque mot, et vous enlevez également les « s » (si il en reste). Après vingt-sept années de pratique, vous pourrez commencer à nommer la pâtée ainsi obtenue du » chilien « . 🙂
Article écrit le 16 février 2010 sur le Lac Titicaca :-), dans le bateau qui nous ramène de l’Isla Taquile, au Pérou, 15 degrés et 3820 mètres d’altitude. Et vu les vannes envoyées par bon nombre de mes gentils lecteurs, j’essaie de faire plus court et plus fréquent (je parle du texte du blog) … on va voir si je tiens la cadence (toujours au sujet du texte) !
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