Aujourd’hui, c’est ma fille Léna, notre spécialiste en football, qui prend la parole par écrit, ce en quoi nous, les baluchons coincés depuis perpet’ dans nos dix mètres carrés, sommes gagnants par rapport au mode oral.
Vous vous dites : chouette, pas de texte à rallonge alors ? Ben si. Un tout petit peu, mais plus bas, en commentaire des albums photo. Et pour ne pas griller le texte de ma championne du monde en bavardage de fille, sur le Yucatan nous dirons rapidement que les plages sont superbes, la chaleur accablante, malheureusement l’ensemble de la côte bétonnée, les cenotes surprenants (voir infra album), les sorties masque et tuba (snorkeling) sur la barrière de corail inoubliables tout comme notre rencontre toujours au masque et au tuba avec des tortues marines à quelques dizaines de mètres de la plage d’Akumal, et enfin que la ville de Campeche sur le Golfe du Mexique est vraiment magnifique, ce qui l’oppose de beaucoup à la zone touristique de Cancun.
Enfin, les photos ont encore moins rien à voir avec le texte que d’habitude, vu que je ne peux pas emporter mon matériel sous l’eau … pour le prochain voyage, je serai prêt !
La sortie snorkeling à Puerto Morelos dans la péninsule du Yucatan, au Mexique (par Léna)

Le 16 juin 2010, nous avons pris la crème-solaire, mon masque et celui de Chloé puis nous sommes montés tous les cinq dans un bateau qui nous a amené jusqu’à la barrière de corail située à quelques centaines de mètres du rivage. En tout, elle mesure plusieurs centaines de kilomètres et c’est la 2ème plus longue du monde.
On a enfilé nos maillots, les gilets de sauvetage, les masques et tubas ainsi que les palmes et enfin nous on avons sauté dans une eau bleue turquoise depuis le bateau ! Au début, j’ai trouvé que c’était difficile d’utiliser les palmes et le tuba mais au bout de quelques minutes, je m’y suis habituée. Rapidement, nous avons vu du corail multicolore avec des éponges, des longues algues comme des cheveux qui flottent au vent, des sortes de grandes feuilles translucides pleines de petits trous posées verticalement sur le sol et des anémones. Il y avait plein de poissons : des bleus, des gros violets, des jaunes, des noirs, de tout petits oranges tachetés de noir et plein d’autres tous plus beaux les uns que les autres.
Un petit moment après, nous avons nagé juste au dessus d’un banc de poisson : il y en avait au moins trois cents qui mesuraient une trentaine de centimètres chacun et oscillaient avec le mouvement des vagues tout en restant collés.

Chloé n’en revient pas : comment peut-on retenir tout ce qu’il est interdit de faire sur la plage d’Akumal ? Pour l’instant, ça marche : les tortues marines sont bel et bien là, nous nagerons tous les cinq avec elles !…
Au bout de 45 minutes, nous sommes remontés dans le bateau pour changer de zone et nous reposer ! Chloé, qui était fatiguée, a préféré rester dans le bateau et pour cette nouvelle sortie de 45 minutes, je n’ai pas pris le tuba car j’avais un peu de mal à l’utiliser. A cet endroit de la barrière de corail, c’était plus difficile de nager car le corail était plus haut et il ne fallait surtout pas le toucher pour ne pas l’abimer (et aussi parce que ça coupait !). Nous avons vu à nouveau plein de jolis poissons dont des poissons perroquets bleus, jaunes, rouges et verts, une énorme langouste, et même un gros barracuda. On se serait crû dans un aquarium.
J’ai adoré cette sortie en mer alors que au début je n’avais pas très envie d’y aller car j’avais peur que le bateau coule et que je ne savais pas utiliser les palmes et le tuba.
Article écrit le 26 juin 2010 à Teotihuacan, à côté de Mexico au Mexique par une température de 23 degrés (il fait frais, ça fait du bien mais j’ai super mal à la gorge ! Et ce n’est PAS parce que je parle trop:-))
Notre arrivée au Mexique, par une chaude soirée de printemps … (par Christian Jules)

Notre premier contact avec le Mexique a valu le coup ! En effet, le 5 juin 2010 nous passons la frontière du Guatemala vers 17 heures, et les postes frontière des deux pays fermant à 18 heures nous avons de la marge. A peine ralentis par la minable tentative de corruption du fonctionnaire guatemaltèque que vous a raconté dans son dernier article ma Pamela Anderson de compagne, nous franchissons les grilles qui séparent les deux pays et nous retrouvons sur le parking du poste frontière flambant neuf du Mexique, dit de San Franscisco. Une fois n’est pas coutume, le préposé à la fumigation ne nous saute pas dessus pour demander des sous avant de nous asperger le chassis. Il nous montre les portes du bâtiment administratif, mais lorsque nous nous approchons c’est niet : fermé, nous dit-on !
On s’insurge poliment : normalement, ça ferme dans une heure, à six heures ! Non, pas dans une heure, nous répond-on en souriant, mais oui, à six heures ! Sans le savoir, nous venons de franchir un fuseau horaire, pile à l’heure limite des deux côtés. Casse tête pour les douaniers, qui se concertent, après nous avoir lancé l’argument administratif standard : vous repassez la frontière vers le Guatemala, et à demain ! Ne nous voyant pas revenir vers notre douanier corrompu – je me vois bien avec mon gros sourire numéro 15, la tête en dehors mon camion : « Coucou, c’est nous ! » -, nous insistons …

Mais, au bout d’une dizaine de minutes, grâce à l’aide d’un beau Christian brun aux yeux bleus – pas moi, donc, encore un autre -, préposé à la douane mexicaine, la situation se débloque : on nous propose de nous garer dans l’enceinte de la douane ! L’emplacement pose problème, et la négociation inter-services terminée nous trouvons notre emplacement définitif.
Pour faire encore plus couleur locale, nous verrons toute la nuit défiler silencieusement des dizaines familles de commerçants transfrontaliers, qui bénéficient d’une complaisance tacite des agents des deux pays. Sans visa, sans autorisation de circuler, aux cris des singes hurleurs et au beau milieu du poste de douane : voilà notre première nuit au Mexique !
Mais ce premier contact un peu atypique est finalement parfait … Christian, le douanier préféré de Valérie, vient même discuter avec nous à la fin de son jogging, et nous fait une petite introduction sur les bons coins de son pays ! Alors, que demander de plus ?
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La Lagune aux sept couleurs, où nous passons deux jours. Malgré les apparences, l’eau est douce, et Hugo en profite pour prendre des cours de pêche au harpon avec un enfant de la famille qui tient notre camping … Composition du harpon : un élastique et une baleine de parapluie, affutée à la lime à métaux ! Et avec beaucoup de doigté et patience, ça marche !
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La côte caraïbe du Yucatan, le long de la barrière de corail, est effectivement magnifique mais elle est quasiment totalement bétonnée. Restent quand même quelques plages, dont celle dont vous parle Léna, mais aussi celle d’Akumal où nous aurons la chance de nager quelques temps avec des tortues marines, résidentes connues des lieux – mais pour combien de temps encore ? Malgré les panneaux d’interdiction, nous avons vu des touristes s’amuser quand même à les poursuivre pour les toucher …
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En quittant la côté caraïbe (définitivement, pour ce voyage-ci) nous allons vers les belles ruines Maya de Chitchen Itza. En chemin, nous nous arrêtons à Valladolid et surtout faisons trempette dans une des célèbres cenotes du Yucatan : des puits d’eau naturels creusés dans la roche calcaire, parfois à ciel ouvert et parfois dans des grottes. Rafraîchissant ! Et quand même, un peu flippant au début : au plafond, des nuées de chauves souris fond mine de vous fondre dessus à chaque instant, et le bain pullule littéralement de poissons-chats noirs qui ne s’écartent que de quelques centimètres quand vous entrez dans l’eau – le tout est éclairé par un puits de lumière qui vient du plafond …
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Et enfin Campeche, belle ville coloniale où nous aurons vu un France-Mexique pas comme les autres, et par laquelle nous quittons la péninsule du Yucatan le 18 juin 2010 :
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